Nous étions libérés depuis quelques décennies de la tutelle de l’Église Catholique.
De la Révolution Française à mai 68 en passant par la séparation de l’église et de l’état puis Vatican 2, le carcan moral et le contrôle social qui va avec s’étaient relâchés.
Les mécréants n’en étaient plus. Les croyants pouvaient prier sans arrière pensée ou s’avouer indifférents. Même les mystiques, car il en existe encore, pouvaient retrouver le sens profond et la dimension charnelle de l’incarnation de la parole divine…
Le sexe pouvait devenir chose naturelle et joyeuse, les relations entre les hommes et les femmes évoluer vers une subtile combinaison d’égalité de droit et de différences assumées.
Or voici que nous submerge une vague de pudiponderie et de moralisme étroit, enfant monstrueux du féminisme.
Certains hommes et certaines femmes politiques, trop heureux de disposer à bon compte d’une nouvelle religion sans dieu offrent le bras armé de l’État pour renforcer ce nouveau contrôle social. Qu’importe que le droit soit tordu.
Rappelez-moi la définition de bigoterie ?