En ces temps de désenchantement et de désengagement apparents (car rien n’est moins sûr que l’indifférence), on est en droit de s’interroger sur ce qui fonde la citoyenneté et pour certains d’entre nous l’action politique.
Jean-Pierre Dupuy
Spéculations intellectuelles
On connait la parabole de Keynes pour expliquer les phénomènes de spéculation financière qu’on appelle « le concours de beauté ». Voici le texte de Keynes :
L’autorégulation des marchés
La question de l’autorégulation des marchés n’en est pas une.
Le texte de Jean-Pierre Dupuy extrait de son livre « l’avenir de l’économie »que je vous propose, repositionne la question de la régulation des marchés.
La paix civile
« En rupture complète avec la pensée antique, Thomas Hobbes renonce à bâtir la cité idéale sur une conception du bien admise par tous. Il lui suffit d’être le témoin de l’histoire tragique de son pays pour comprendre que c’est au nom de conceptions rivales du bien que les hommes se font la guerre et s’entretuent. Pour asseoir la paix civile, il faut donc avoir recours à ce qu’ils ont en commun – non pas une idée du bien mais une appréhension du mal : la peur de la mort violente. Sur cette base, on fait généralement de Hobbes le père du libéralisme bien que la solution politique qu’il donne à son problème revienne à fonder en raison le pouvoir absolu de l’État. »
Jean-Pierre Dupuy
Autonomie / hétéronomie
Le philosophe Jean-Pierre Dupuy, dans son livre « pour un catastrophisme éclairé », développe un certain nombre de concepts avant d’attaquer le vif de son sujet.
Changement de culture
Dans son livre « Pour un catastrophisme éclairé », le philosophe Jean-Pierre Dupuy écrit :
« Il va nous falloir apprendre à penser que la catastrophe apparue, il était impossible qu’elle ne se produise pas, mais qu’avant qu’elle ne se produise, elle pouvait ne pas se produire. C’est dans cet intervalle que se glisse notre liberté. »